Diagnostic de l’eutrophisation
des plans d’eau
ICEMA s’est spécialisé dans le diagnostic des plans d’eau et l’élaboration de solutions
La prolifération excessive de micro-algues dans un plan d’eau ( « eutrophisation ») peut compromettre gravement ses usages.
Parmi ces micro-algues, on observe fréquemment des cyanobactéries, algues potentiellement toxiques qui interdisent les usages de baignade et de loisirs nautiques et peuvent également avoir une incidence sur la potabilisation de l’eau.
Icema met en œuvre une méthodologie d’identification des causes et propose des solutions :
1) Quantification des apports du bassin versant
Quantification des flux entrants et sortants d’azote, de phosphore et de matières en suspension.
Cette phase permet d’évaluer l’incidence des apports externes sur le fonctionnement du plan d’eau. Elle est couplée avec une caractérisation des pressions anthropiques et en particulier l’assainissement, mais également l’agriculture. Le volet « hydromorphologie » des cours d’eau tributaires est également à prendre en considération.
2) Fonctionnement physicochimique
Différents prélèvements sont réalisés dans le plan d’eau pour caractériser la colonne d’eau, les sédiments et leurs interactions en fonction des saisons. Des profils verticaux de qualité sont établis en différents points, les paramètres redox et l’oxygène dissous étant des marqueurs clés de la stratification chimique de la retenue.
L’évolution spatio-temporelle de certains paramètres comme le phosphore est également un facteur très important du diagnostic. Ce paramètre joue en effet un rôle majeur dans le processus d’eutrophisation.
3) Diagnostic algal
Avec le concours de LIMNOLOGIE Sarl, les proliférations algales sont caractérisées finement avec notamment une identification poussée du phytoplancton et des cyanobactéries.
4) Suivi de la dynamique sédimentaire
La pose de pièges à sédiments et l’analyse des sédiments décantés permet de fournir des informations précises sur :
- la dynamique sédimentaire par exemple au cours d’un cycle annuel,
- la nature et l’origine des dépôts (organiques ou minéraux).
Ces informations permettent notamment d’évaluer l’importance respective de la sédimentation biogène (interne à la retenue), en particulier pour ce qui concerne les micro-algues et de la sédimentation détritique (apports terrigènes du bassin versant).
5) Proposition d’un plan d’actions
Ce plan d’actions est spécifique à chaque retenue d’eau ou plan d’eau. Il comporte plusieurs volets et notamment :
- la réduction des apports amont (assainissement et/ou apports d’origine agricole)
- L’amélioration de l’hydromorphologie des tributaires
- La gestion dues activités du plan d’eau : pêche sportive, marnage…
- La réduction de l’impact des sédiments : diminution des stocks, actions sur la stratification chimique…
- La lutte contre les cyanobactéries
- L’amélioration de l’écosystème du plan d’eau, notamment par des techniques de génie écologique